Que sera 2023 ?
jeudi 15 décembre 2022
Les prévisions des professionnels de marchés décembre 2022
Chaque mois, nous vous proposons quelques prévisions des professionnels de marchés.
L'indice parisien perd toujours 7% depuis le début de l'année. Peut-on imaginer le CAC 40 retrouver son niveau de début d'année d'ici Noël ? L'analyse de John Plassard, spécialiste en investissement chez Mirabaud. Pour voir la vidéo, cliquez ici
La fin de l'année est toujours l'occasion pour les investisseurs de faire un bilan de l'année écoulée, mais également de se projeter dans le futur. Cette « tradition » reste quelque peu arbitraire, les ajustements et les changements de stratégie pouvant se faire à tout moment. Les projections, les anticipations et les plans d'investissement étant par ailleurs par nature étalés sur plusieurs années. Il y a un an, pour la stratégie 2022, nous nous interrogions autour de 2 questions : « 2022 : l'année de la prudence ? Investir en 2022 : avoir et prendre son temps ? ». Mettant alors en exergue de nouveaux vents contraires à venir. Nos craintes (inflation, hausse des taux, baisse des valorisations…) se sont pour la plupart matérialisées. S'y sont depuis ajoutés l'instabilité géopolitique avec le conflit en Ukraine et la hausse de la facture énergétique. Quelles conclusions désormais tirer pour 2023 ? Retour de l'inflation : où placer son argent en 2023 ? Dans quoi faut-il investir en 2023 ? Il y a un an, nous nous posions les questions suivantes « Au niveau économique, l'année 2022 sera-t-elle celle des vents contraires ? Alors que la reprise économique semble se confirmer, de nouveaux défis pourraient mettre à mal la dynamique de la reprise économique :
Si la fin de la crise sanitaire semble s'être matérialisée dans la plupart des économies occidentales, la situation économique en Chine avec sa politique de « zéro-covid » a eu tendance à se détériorer. Les protestations et événements récents en Chine ont mis en lumière une sorte d'impasse. Par ailleurs, le conflit en Ukraine, le premier de cette ampleur en Europe depuis des décennies, a contribué à déstabiliser les économies mondiales. L'inflation se retrouve désormais alimentée à la fois par :
Résultat, des taux d'inflation à des niveaux inconnus depuis des décennies (parfois à deux chiffres), qui ont favorisé les interventions des banques centrales (Fed, BCE, Bank of England, etc.) avec un mouvement de remontée des taux directeurs historique. Meilleur placement 2022, quel était l'investissement le plus rentable en 2022 ? Le retour violent de l'inflation a rapidement induit la hausse des taux directeurs — pour rappel, l'OAT 10 ans en France, qui exprime le taux d'un investissement sans risque et influence les conditions dans lesquelles les banques peuvent elles-mêmes se financer et prêter, est passé depuis début 2022 de zéro à près de 3%, mettant ainsi fin à l'ère des taux négatifs, qui semblait tout de même être une aberration. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, là où l'abondance de liquidités et les conditions de financement préférentielles, avec des taux nuls, avaient poussé les valorisations à la hausse, un mouvement de reflux a été constaté en 2022. On pourrait certes penser que l'inflation poussera le prix des actifs à la hausse, cependant :
Conclusion : après plusieurs années d'euphorie pour les investisseurs — qui avaient même permis de passer relativement outre la crise de la covid — les performances de 2022 sont à date plutôt négatives depuis le début de l'année :
Ces performances semblent un moindre mal, les valorisations ayant récemment fortement rebondi suite à une baisse des anticipations de hausses des taux. Certains investisseurs commencent apparemment à se projeter dans la phase « d'après »... Pour lire la suite, cliquez ici
BNP Paribas, Société générale, BPCE, Deutsch Bank,Lloyds : les résultats financiers des banques européennes sont meilleurs qu'attendus. La remontée des taux d'intérêt est-elle vraiment une aubaine pour les banques ? Quel potentiel de valorisation pour les établissements bancaires. L'analyse de Thibault Douard, gérant crédit chez Tikehau Capital.
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L'année 2022 s'est avérée difficile pour les actifs risqués, à commencer par les actions internationales qui ont cédé quelque 17 % depuis le début de l'année. Cette année a été marquée par de puissants vents contraires : montée en flèche de l'inflation et resserrement des politiques monétaires au lendemain de la pandémie, le tout dans le sillage de la crise ukrainienne qui a fait exploser les prix de l'énergie (et les cours des valeurs énergétiques). Sur les places boursières, les cours des actions du secteur de l'énergie ont bondi d'environ 64 % depuis le début de l'année, tandis que ceux des technologies de l'information et des services de communication ont plongé de 32 % et 44 % respectivement. Cette divergence est symptomatique du contexte géopolitique et économique actuel. Les prix de l'énergie sont élevés en raison de la demande, tandis que le besoin de technologie s'est atténué à la suite du ralentissement de la croissance du PIB. La surperformance des valeurs énergétiques traditionnelles observée cette année ne devrait pas se poursuivre indéfiniment, tandis que le scénario de croissance à long terme des technologies et des énergies propres, par exemple, reste solide. Historiquement, les données relatives au bénéfice par action dans le secteur des TI ont connu une croissance régulière, tandis que celles de l'énergie ont été beaucoup plus volatiles, reflétant l'évolution en dents de scie des prix du pétrole...
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APRES LE KRACH OBLIGATAIRE... L'année 2022 a été celle d'un krach obligataire. En cause, l'inflation qui s'était développée l'année dernière sur fond de rebond conjoncturel post Covid aigu et porté par des déficits budgétaires records. La guerre d'Ukraine l'a amplifiée très sérieusement, avec les effets du blocus occidental sur les exportations russes, pour les prix de l'énergie d'abord, et, aussi pour l'ensemble des matières premières. La conjoncture de crise de l'offre et de désorganisation des circuits de distribution a installé une inflation de type classique, niée trop longtemps par la Réserve Fédérale américaine et la Banque Centrale Européenne qui la suit. La violence de la réaction sur les taux directeurs américains et, même allégée mais bien réelle sur les européens, s'est répercutée sur les taux longs. La photographie en fin d'année est une conséquence : les investisseurs en obligations anticipent une récession américaine, marquée par des rendements à moyen et long terme inférieurs aux taux courts. Le krach obligataire a été consolidé. Sur le front des matières premières, la constatation est un reflux et, en particulier, les cours du pétrole sont revenus (en dollars) au niveau qui était le leur en début d'année avant l'invasion russe. En revanche, l'Europe doit payer le prix fort du blocus avec un triplement des prix du gaz naturel qu'elle importe. Les prix à la pompe sont revenus à ce qu'ils étaient aux Etats-Unis en janvier, mais le gaz payé par les agents économiques européens est une taxe plutôt violente. Hormis ce cas particulier de la facture d'électricité de ce côté de l'Atlantique, les facteurs de réduction de l'inflation sont enclenchés. Cependant, la vigueur des marchés de l'emploi est à l'inverse un élément inflationniste : les salaires doivent s'adapter et, plus globalement, doivent le faire pour éviter une récession dure, conséquence des pertes de pouvoir d'achat après les hausses de prix de cette année. LE BILAN 2022 RASSURANT LES ACTIONS Dans ce contexte bouleversé, mais d'une certaine façon un peu stabilisé, les Bourses présentent un bilan plutôt rassurant. Sur un an, l'indice Dow Jones perd seulement 4,3 %, l'Eurostoxx 50 4,5 %, le Nikkei 225 moins de 1 %, la baisse du CAC 40 est limité à 3,7 %. Cela posé, ces performances des grands indices cachent des disparités fortes et, en particulier la correction des valeurs dites de croissance des compartiments technologiques et des industrielles. Le Nasdaq a rendu 27% et le SP 500 paie sa forte exposition aux géants des Gafam, affichant -14 % Le Dax qui n'a pas les moteurs du CAC 40 que sont Total, Sanofi, Renault et l'industrie d'armement a perdu plus de 7 %. Le tri a été fait avec violence. En sus de la techno, au-delà des industrielles ou des bancaires, le segment des valeurs moyennes est une illustration de la sélectivité des gestions. Les indices de la catégorie multiplient par deux ou trois la chute des grands indices et, surtout, ces actions sont affectées par une liquidité très fortement réduite. Les cours tiennent par manque de volume avec un soutien plutôt organisé des gestions spécialisées...
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Theia Recherche fournit aux petites et moyennes valeurs françaises une couverture de recherche utile aux investisseurs et daans cette étude sectorielle a choisi de décrire le positionnement et la stratégie des 10 sociétés productrices d'ENR cotées en bourse à l'exclusion des énergéticiens historiques. A l'exception de Neoen et Voltalia, 2 groupes industriels structurés et rentables, et aussi de La Française de l'Energie, il s'agit de sociétés jeunes pour lesquelles nous mettons en exergue atouts et facteurs clés de réussite. Les valorisations des ENR sont élevées et favorisent les producteurs pour compte propre en termes de multiple de CA. Pour les sociétés les plus jeunes, l'exercice reste théorique. Les investisseurs devront rester attentifs à la cohérence entre les contrats gagnés, les structures de coûts et les besoins de financement et des objectifs souvent très ambitieux...
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Ces informations sont exclusivement conçues à des fins d'information et ne doivent pas être considérée comme une sollicitation, un conseil en investissement ou un conseil juridique ou fiscal, une recommandation de stratégie d'investissement ou une recommandation personnalisée d'acheter ou de vendre des titres financiers. |
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