Les pouvoirs publics jouent pour la Bourse
jeudi 14 mai 2020
La lettre des placements - Mai 2020
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Emmanuel Gentilhomme
Voilà presque deux mois, les Bourses étaient emportées par un krach historique. Les investisseurs prenaient alors conscience de l’ampleur de la récession consécutive à la pandémie de coronavirus.
Face à la chute prévisible de leur rentabilité et au risque de se trouver à court de liquidités, les entreprises ont réduit leurs coûts et leurs dividendes. À ce jour, les confinements sanitaires sont progressivement levés, mais le retour à la normale n'est pas pour tout de suite, et nombreux sont ceux qui redoutent une nouvelle vague de Covid-19. En outre, le Fonds monétaire international vient d'indiquer que sa prévision de contraction de 3 % du PIB mondial en 2020 (dont - 7,5 % pour la zone euro) serait révisée en baisse. Quasi nulle, la visibilité empêche les entreprises de formuler des prévisions et ArcelorMittal, qui fait partie du CAC 40, vient d'en appeler au marché pour lever 2Md$. Quoi qu'il en soit, les actions ont repris bien des couleurs ! L'indice phare parisien a rebondi de 20 % sur son point bas du 16 mars, et les 4 400 points autour desquels il évolue aujourd'hui dépassent de beaucoup les 2 500 points du printemps 2009, au plus fort de la crise précédente dont l'intensité était pourtant très inférieure. L'une des raisons de la tenue des Bourses est à chercher du côté des pouvoirs publics : si leur coordination laisse à désirer, les réactions des États ont été rapides et vigoureuses, ce dont témoigne par exemple le chômage partiel qui soulage les employeurs. Les banques centrales ont également tiré les leçons de l'histoire et en un temps record, elles ont poussé leurs politiques monétaires plus loin que jamais. En deux mois, la taille du bilan de la Réserve fédérale américaine a gonflé de plus de 40 % ! La BCE est pour l'instant allée moins vite, mais ses rachats sont si importants que pour les poursuivre, elle réfléchit à racheter aussi de la dette d'entreprise de qualité inférieure. Avec le coronavirus, la « répression financière » des investisseurs obligataires a repris de plus belle : sur le marché de l'épargne, les emprunts se raréfient en même temps que les taux négatifs se multiplient. Tout laisse à penser, à commencer par le creusement abyssal des déficits publics, que cette configuration de marché est partie pour durer longtemps. Ce qui ne peut qu'être favorable aux actions, même si leur rendement diminue. Emmanuel Gentilhomme
Achevé de rédiger le 13 mai 2020
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