jeudi 06 décembre 2018
Les prévisions des professionnels
Retrouvez les analyses et recommandations des professionnels pour le mois de novembre 2018.
Un début de récession pour l'Allemagne, Apple achète Tesla, Trump limoge Powell et les Travaillistes remportent une victoire retentissante et Jeremy Corbyn Premier Ministre instaure la parité de change entre la livre sterling et le dollar américain.
Un monde dans lequel Donald Trump est président des États-Unis transforme les énormités en simple faits divers dans le flot des informations quotidiennes, mais nous ne laisserons pas cela nous éloigner des prévisions choc de cette année : notre travail annuel qui consiste à évoquer des événements peu probables - mais pas impossibles - qui pourraient se produire au cours de la nouvelle année.
Lire la suite sur le site de Saxo Bank
Début 2018, les investisseurs avaient toutes les raisons de s'enthousiasmer: la poursuite de la croissance globale synchronisée dans le sillage de 2017 venait confirmer que la crise était derrière nous. Cependant, même si les marchés financiers sont restés attractifs, les investisseurs ont rapidement dû se faire à l'idée que les performances seraient désormais plus modestes et que la volatilité ferait son grand retour vu le contexte ambiant – normalisation des politiques monétaires, valorisations actions proches des plus hauts historiques, rendements obligataires près de leurs plus bas, et spreads de crédit extrêmement tendus. Bien qu'un certain nombre de signaux laissent envisager une bonne tenue des marchés en 2019, le paysage s'annonce très contrasté, et la fragmentation de l'économie globale sera, selon nous, le thème dominant de l'année à venir.
En ce qui concerne l'Europe, les investisseurs ont tout intérêt à se montrer prudents, même si, avec trois ans de décalage, ses marchés obligataires devraient logiquement faire l'objet d'un repricing et d'une pentification des courbes de taux. Compte tenu des perspectives de performances modestes sur les diverses classes d'actifs pour 2019, nous encourageons les investisseurs à opérer un repositionnement tactique du côté des produits structurés et des stratégies de hedge funds, de façon à contenir le risque baissier en cette période de volatilité accrue.
Lire la suite sur le site de l'UBP
Sans excès conjoncturel de production, de stockage et d'investissement observé à ce stade dans l'activité des entreprises, le cycle de croissance économique devrait se poursuivre en 2019. Toutefois, la fin des politiques monétaires accommodantes des banques centrales et la persistance de facteurs de risques pourraient affecter la liquidité des marchés et alimenter le regain de volatilité. Ces conditions militent en faveur d'une stratégie d'investissement sélective. L'environnement macroéconomique devrait rester favorable à l'horizon des prochains trimestres. Le scénario central de Groupama Asset Management est celui d'une normalisation de l'activité économique en 2019 avec une croissance en voie de décélération, anticipée à 2,5% aux Etats-Unis et 1,6% en zone euro.
« Les observateurs s'interrogent légitimement sur la fin du cycle économique américain, après une décennie de croissance positive. Selon nous, l'enjeu n'est pas celui de la durée du cycle, mais plutôt d'excès conjoncturel qui provoquerait une récession. Or, à ce stade nous n'observons pas de surproduction, de surstockage, ni même de surinvestissement dans l'activité des entreprises qui restent en retard par rapport à la demande » analyse Christophe Morel, Chef économiste de Groupama AM. La consommation des ménages est soutenue par une hausse des salaires, désormais perceptible aux Etats-Unis (l'inflation salariale pourrait atteindre un point haut à 3,5%), en Europe, au Royaume-Uni et même au Japon.
Si le maintien d'une conjoncture robuste est l'hypothèse la plus probable selon Groupama AM, des scénarios alternatifs ont été imaginés : « trois situations pourraient provoquer un coup d'arrêt de la croissance mondiale : une escalade de la guerre commerciale provoquant un choc commercial négatif, une hausse des salaires trop forte aux Etats-Unis qui impacterait les marges bénéficiaires et la profitabilité des entreprises, contraintes à un ajustement cyclique ; ou enfin, une crise de liquidité provoquée par un resserrement monétaire plus marqué ».
Banques centrales : la composante non conventionnelle de leur politique au premier plan
Le troisième scénario aurait la même origine, une hausse significative des salaires, mais des conséquences différentes. Les entreprises auraient la capacité de réagir grâce à leur pricing power*, en ajustant leurs prix de vente à la hausse. Les marges seraient ainsi préservées...
Fabrizio Pagani, Global Head of Economics and Capital Markets Strategy chez Muzinich & Co., offre un aperçu unique de la situation politique actuelle entourant les défis budgétaires de l'Italie et de ses relations avec l'Union Européenne.
Lire la suite sur le site de NextFinance
Dans la dernière parution du Fitch Ratings 2019 Outlook, l'agence de notation éponyme dresse un portrait prudent de la dette des Etats.
Des risques souverains liés aux resserrements des politiques financiers et à la guerre commerciale, le rapport de Fitch table sur des perspectives économiques stables pour 2019.
Dans son rapport annuel, l'agence de notation souligne la prédominance de notes B, avec 30% des Etats appartenant à cette catégorie. Ceci s'explique par l'apparition ces dernières années des notations des pays africains.
Les bons élèves pour l'année 2019 sont l'Autriche et la Finlande, aujourd'hui « AA+ ». Ils devraient regagner leur niveau « AAA » l'année prochaine, selon l'agence de notation.
Les incertitudes politiques sur une courbe ascendante
L'économie mondiale est à risque, entre autres en raison des politiques commerciales. Fitch considère que la guerre commerciale entre les US et la Chine représente un risque pour l'ensemble de l'économie mondiale. D'ailleurs, l'agence de notation ne voit pas de pays tiers qui sortirait gagnant d'une dégradation de la situation. Au travers d'une guerre commerciale, Fitch considère que le statut international du dollar pourrait souffrir.
De son côté la Chine, subissant actuellement un ralentissement de sa croissance, pourrait voir son équilibre (économique et politique) perturbé en cas d'une escalade.
Alors que les dettes des Etats atteignent souvent des plus-hauts , Fitch rappelle qu'historiquement les recessions détériorent les PIB en moyenne de 4,4% et les balances budgétaires de 4,3%.
D'autre part, l'histoire a montré qu'une augmentation des dettes de l'ordre de 16% en moyenne avait lieu lors d'une récession. Cela conduirait certains pays, à voir leur note révisée à la baisse …
Afin de consulter l'intégralité du rapport, cliquez ICI.
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Achevé de rédiger le 06/12/2018 |
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