L'édito de Roland Laskine : Le malaise des Français tentés par la Bourse
jeudi 09 novembre 2017
La Lettre des Placements - novembre 2017
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Les performances des marchés financiers font pâlir d’envie les épargnants qui rêvent de profiter de la hausse de Wall Street, du CAC 40 et des plus belles valeurs croissance de la cote dont certaines volent de record en record.
Après avoir longtemps manifesté peu d'intérêt pour la Bourse, les investisseurs individuels français en redécouvrent les attraits. D'un côté l'appétit est de retour, de l'autre les niveaux de cours atteints par de nombreuses sociétés de la cote font peur. Est-ce vraiment le moment d'investir avec des marchés au plus haut ? Ne vaudrait-il pas mieux attendre une baisse pour entrer à meilleur compte ?
Toutes ces interrogations sont légitimes. Elles sont surtout bien connues des investisseurs aguerris que vous êtes. La Bourse ne fascine jamais autant que lorsqu'elle est au plus haut. Il faut en effet faire attention à ne pas être le dernier «gogo» à avoir acheté avant la baisse. Ceux qui sont entrés en Bourse à la veille des krachs de 1987, de 2000 ou de 2008 en savent quelque chose. Rien ne dit que nous soyons proche d'un tel évènement, mais avec les niveaux de valorisation atteints par les actions sur toutes les places mondiales, il ne serait pas étonnant que nous assistions à une purge qui redonnerait du potentiel à de nombreuses valeurs ayant déjà bien profité des bonnes nouvelles annoncées au cours de ces derniers mois. Les trois séances de baisse que nous connaissons depuis le début de la semaine ne disent pas autre chose.
Pour ne pas se trouver confronté au malaise qui taraude bon nombre de nos concitoyens tentés par la Bourse, la meilleure méthode est d'être déjà présent et de renforcer régulièrement les positions au fil des opportunités. C'est ce que nous recommandons depuis des années à nos abonnés. Cette méthode a fait ses preuves, elle permet de survivre à toutes les tempêtes et même de se remettre des erreurs que nous pouvons connaître en cours de route.
À La Lettre des Placements, nous sommes bien placés pour le savoir. Notre pari raté sur DBV Technologies dans notre Portefeuille de référence nous a coûté 1,5 point de performance. Une rude sanction, mais en ayant pris la précaution de répartir les risques, nous disposons toujours de 2,3 points de pourcentage d'avance sur le CAC 40, avec une hausse de 14,9 % depuis le 1er janvier. Roland Laskine Directeur de la rédaction Achevé de rédiger le 08/11/2017
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