Après un début d’année calamiteux, les marchés se sont redressés au cours du second semestre, avec une nette accélération en novembre et décembre.
Les raisons de cette embellie de fin d'année sont bien connues : le Brexit n'a pas conduit à la catastrophe que tout le monde redoutait, la croissance reste soutenue aux États-Unis, l'activité repart en Europe et la remontée du prix des matières premières redonne du pouvoir d'achat aux pays émergents. Le programme de stimulation budgétaire annoncé par Donald Trump, ainsi que l'allégement promis des contraintes réglementaires qui pèsent sur le système financier américain, ont été très bien accueillis par la Bourse. Cela, à un moment où les économistes redoutaient un retournement imminent du cycle d'activité aux États-Unis.
Résultat : l'indice Dow Jones est proche du seuil symbolique des 20 000 points. Et, à la Bourse de Paris, le CAC 40 a franchi en début de semaine un plus haut annuel à 4 807,88 points.
Pour les boursiers que nous sommes, cette fin d'année est tout à fait providentielle. Elle est propice aux arbitrages en faveur des valeurs cycliques, notamment les financières, aux titres liés aux matières premières et aux grands groupes exportateurs portés par la hausse du dollar.
Notre Portefeuille de référence qui affiche une progression de 4,3 % depuis le 1er janvier, ne fait pas seulement mieux que le CAC 40. Il a permis à nos lecteurs d'échapper à la forte volatilité qui a touché le marché durant la première partie de l'année, tout en participant au rattrapage actuel des cours. Les achats récents effectués sur BNP Paribas, Bouygues ou Valeo, ainsi que la vente d'une partie de la position du tracker Gold Bullion Securities, nous ont en effet permis d‘accompagner la hausse. Lors des 30 dernières séances de Bourse, 12 valeurs du Portefeuille sur 18 font mieux ou presque aussi bien que le CAC 40.
Le mouvement de rotation sectorielle que nous avons signalé dans nos précédentes éditions est bien à l'œuvre. Nous continuerons de l'accompagner dans les prochaines semaines tout en gardant un Portefeuille équilibré. C'est-à-dire moins vulnérable, après la hausse récente, à une possible correction des cours.
Roland Laskine , Directeur de la rédaction
Achevé de rédiger le 14 décembre 2016