Le CAC 40 a clôturé le premier trimestre sur un bond spectaculaire de 17,80 %. Il n’a surtout pas hésité à démarrer le mois d’avril sur une nouvelle hausse portant l’indice à 5 110 points en séance ce mercredi.
Force est de constater que la zone euro bénéficie aujourd'hui d'une conjonction d'éléments favorables, qui devrait nous permettre de combler une partie du retard accumulé par rapport à Wall Street.
Ceux qui poussent dans le sens d'un réveil boursier de la zone euro sont bien connus : faiblesse de l'euro face au dollar, baisse du prix des matières premières en tête desquelles figure le pétrole et maintien des taux souverains à des niveaux historiquement bas. Les bourses sont soutenues par l'arsenal sans précédent déployé depuis un mois par la Banque centrale européenne (BCE) pour stimuler la croissance. Ce plan coïncide avec une nette accélération de l'activité manufacturière en zone euro au cours du mois de mars.
Le retour vers les 7 000 points, tout le monde y pense ! Ce sommet, qui paraissait inaccessible il y a encore quelques mois, devient plus visible.
À La lettre les Placements, avec un univers de 125 valeurs, nous sommes solidement investis, prêts à profiter de toutes les hausses de cours qui se présenteront. Le meilleur moyen d'y participer est d'être présent sur le marché, mais il faut se garder de toute euphorie.
Si nous bénéficions d'un alignement de planètes très favorable, les risques sont toujours présents : la Grèce fait moins peur, mais elle demeure imprévisible, la menace d'une remontée des taux directeurs aux États-Unis constitue une véritable épreuve, le Moyen-Orient reste une poudrière et la reprise de la croissance est hypothétique.
Le travail de sélection des meilleures valeurs de la cote que nous avons effectué au cours de ces dernières années constitue dans ce contexte notre meilleur allié. Il nous permettra d'être au rendez-vous de la hausse que nous espérons tous, mais sans prise de risque excessive. Et, surtout, avec une capacité de résistance à toute épreuve. Car, s'il n'y a pas de raison que nous ne retrouvions pas un jour les plus hauts de la Bourse de Paris, nous savons aussi que la route sera parsemée d‘embûches.
Roland Laskine, Directeur de la rédaction
Achevé de rédiger le 1 avril 2015