jeudi 04 octobre 2012
Les pièges des placements en ligne, les autorités de tutelles s’inquiètent.
Une offre globale de produits financiers
Mais l'AMF, l'Autorité des Marché Financier, veille. Régulièrement, elle publie des alertes à l'attention des épargnants. Elle les met en garde contre l'activité irrégulière de certains sites ou blog; elle pointe des publicités aux promesses fallacieuses ; elle surveille les intermédiaires financiers et traque ceux qui ne sont pas habilités à commercialiser des produits au public français. Pourtant, lorsque des sociétés ne sont pas domiciliées en France, il lui est difficile de mettre un terme à ces activités frauduleuses.
Rappelons que si un site ne fournit aucune adresse postale en France, ni coordonnées téléphonique, les contacts risquent d'être complexes. En en cas de litige et si la société agréée à l'étranger n'a aucune représentation physique en France, l'épargnant devra s'adresser directement au siège, voire aux autorités de tutelle dont dépend la société pour faire valoir ses droits, et cela dans la langue du pays.
Une vigilance européenne accrue Fort heureusement, la vigilance se fait également à l'échelon européen et l'ESMA, l'Autorité Européenne des Marchés Financiers, prend le relais. Ainsi le 10 septembre, a-t-elle publié des recommandations afin d'alerter les épargnants sur les pièges des placements en ligne. Ses préconisations relèvent du bon sens et d'un simple appel à la prudence sur les risques des placements, la nécessité de vérifier l'agrément des vendeurs, les promesses de rendement élevé, les logiciels générant automatiquement des transactions, la communication des informations relatives aux cartes de crédit. Et bien sûr, l'ESMA rappelle la règle de base : n'investissez jamais dans un produit que vous ne comprenez pas. Sans entrer dans les méandres de la structuration du produit, il faut en comprendre la logique globale.
Des opportunités mais aussi des pièges Si l'ESMA reconnait qu'internet est un formidable outil d'information qui permet aux épargnants de chercher les placements les plus rentables afin d'optimiser leurs investissements, elle souligne qu'il permet aussi à des sociétés peu connues d'utiliser des techniques de vente particulièrement agressives pour inciter les internautes à souscrire à des produits financiers sans rapport avec leur profil et leur horizon d'investissement. Mais comment un investisseur individuel peut-il se prémunir contre ces acteurs indélicats, qui exercent parfois leur commerce en toute illégalité ? Ainsi l'ESMA constatant une augmentation des plaintes émanant d'investisseurs émet-elle cette alerte en 22 langues. Pour lire l'alerte de l'ESMA, cliquez ici.
Des informations à décrypter et vérifier Il en va de même pour les publicités. Qu'elles émanent de sociétés disposant d'un agrément ou d'acteurs illégaux, certaines ne se conforment pas à la règlementation et se révèlent parfois volontairement trompeuses. Dans tous les cas l'investisseur doit se montrer méfiant, ne pas faire confiance aveuglement à des établissements financiers inconnus et, en cas de doute, ne pas hésiter à vérifier l'agrément d'un établissement auprès de l'AMF. Les annonces trop alléchantes doivent l'alerter ; rappelons qu'il n'existe pas de rendement exceptionnel sans prise de risque importante. Avant d'investir les épargnants ne doivent pas hésiter à poser un certain nombre de questions :
Si rien n'est précisé sur les documents fournis, les épargnants devront demander des précisions soit par mail, soit par téléphone. Dans le cas d'un intermédiaire financier que l'on ne connait pas, un contact téléphonique est souhaitable. Il peut fournir des indications pertinentes et permettre d'estimer la fiabilité de son interlocuteur.
Mais internet n'abroge pas la règlementation et particulièrement la MIF. Ainsi, avant de vous vendre un produit, une société doit s'enquérir de votre niveau de connaissance, de vos compétences en matière financière afin de déterminer votre profil de risque. Étonnement, certaines sociétés ouvrent de compte en ligne et permettent aux épargnants d'effectuer de transactions immédiatement après alimentation de leur compte par carte bancaire, le tout dans la journée ; on peut alors s'interroger sur le respect des obligations liées à la MIF et à la connaissance du client.
Dans tous les cas, les épargnants doivent être vigilants, prendre le temps de s'informer et conserver une copie des documents de souscription. En cas de doute, ils ne doivent pas hésiter à prendre conseil auprès des autorités de place. |
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